La souscription à une assurance de prêt est souvent l’occasion d’un questionnaire médical qui détermine votre niveau de risques pour l’assurance. La consommation de tabac est donc prise en compte et fait augmenter les tarifs. Mais qu’en est-il de la consommation de la vapoteuse ? On vous explique tout sur les coûts de l’assurance emprunteur pour les vapoteurs.

Pourquoi l’assurance s’intéresse-t-elle à votre consommation de nicotine ?

Pour la plupart des assurances, il n’y a pas de différences entre fumer et vapoter. Ce qui les intéresse, c’est la consommation de nicotine. En effet, cette dernière est décelable assez longtemps dans des analyses contrairement aux autres substances.

Ainsi, l’assurance considère que la présence de nicotine est liée à la consommation de tabac. Et si l’assurance s’y intéresse tant, c’est que l’on sait très bien que le tabac comporte de nombreuses substances cancérigènes, provoque plusieurs dizaines de milliers de morts chaque année, sans même prendre en considération toutes les personnes souffrant de maladies plus ou moins chroniques liées au tabac.

Comment faire valoir le vapotage plutôt que le tabagisme auprès de l’assurance de prêt ?

Le tabagisme est bien plus nocif que le vapotage, c’est un fait. Vous consommez donc moins de substances nocives et vous considérez que votre coût de l’assurance emprunteur doit le refléter.

Cependant, l’assurance peut déterminer la présence ou non de nicotine dans votre corps, pas son origine. Et les assureurs considèrent aussi ne pas avoir le recul scientifique assez important pour parler de l’innocuité des e-liquides. Si le propylène glycol et la glycérine végétale que l’on utilise sont bien connus de l’industrie pharmaceutique ou du monde cosmétique, il y a plus de flou concernant les arômes. La cigarette électronique reste bien meilleure pour la santé, mais l’assurance de prêt veut des données plus pertinentes.

Pour faire valoir votre vapotage, il faut rechercher les assurances emprunteur qui jouent sur les différentes catégories de fumeurs. Ainsi, certaines reconnaissant la différence entre vapotage et tabagisme, d’autant que certains e-liquides sont sans nicotine. Pour d’autres assurances, la quantité de nicotine est prise en considération pour affiner votre niveau de risque et donc le coût de votre assurance emprunteur.

Votre recherche d’un devis concernant cette assurance de prêt doit donc prendre en considération ces questions d’acceptation de la cigarette électronique, même si rien n’oblige les assurances à le faire.

Une déclaration à adapter dans le temps

Il ne faut pas faire de fausse déclaration sous peine de courir le risque de ne pas être couvert en cas de besoin. Par contre, si rien ne vous empêche de mettre à profit vos droits du consommateur. C’est-à-dire que vous pouvez changer d’assurance de prêt, ou faire modifier votre contrat, si jamais votre statut change. Si vous utilisez la cigarette électronique pour le sevrage nicotinique, il faut le mettre en avant une fois celui-ci terminé. Les assurances demandent généralement une année de sevrage pour ne plus vous considérer comme fumeur. Il sera alors temps de leur faire savoir

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